dimanche 7 juin 2015

Portrait de coopérateur (2)

Après Clément, c'est Jérémie qui se prête aujourd'hui au jeu du portrait de coopérateur...

Depuis combien de temps es-tu dans le projet ? Comment y es-tu arrivé ?
J'ai intégré le projet il y a environ 4 ans. Avec ma femme on habitait Lyon depuis 1 ans, on est tombés par hasard sur une brochure d’Habicoop, aux Locaux motiv’ alors qu’on vadrouillait dans ce quartier qu’on apprécie. On a donc contacté le projet qui commencé pas loin de là et on est tombés sur des habitants qu’on fréquentait déjà sur le jardin partagé de l’îlot d’Amaranthe. Comme quoi les grands esprits se rencontrent !

Qu'est-ce qui t'a donné envie d'intégrer ce projet ?

Je n’avais jusque là vécu qu’en collocation. Là, on se retrouvait a deux, dans une nouvelle ville et dans un petit appart’ avec des voisins pas très sympathiques. Alors l’idée de construire un projet qui nous ressemble avec des futurs voisins partageant nos idées cela m’a tout de suite enchanté. En plus on avait déjà imaginé l’option classique de l’achat et on était vite restreints financièrement.

Jusqu'à aujourd'hui, qu'est-ce qui te plaît le plus dans ce projet ?

L’entraide et le partage entre voisins. On fonctionne déjà un peu comme ça avec des amis. Mais cela reste éparpillé. Avec la Gargousse cela va rassembler ces forces de solidarité, mutualiser nos moyens materiels et humains, resserrer ces liens. Ce qui est génial en bâtissant un projet avec les même personnes depuis plus de 4 ans c’est qu’on apprend à se connaître et j’imagine déjà en quoi je vais pouvoir être utile à telle ou telle personne ou à l’inverse à qui je pourrai faire appel pour tel ou tel problème.

Et qu'est-ce que tu trouves le plus difficile ?

Parfois notre enthousiasme se confronte aux lenteurs administratives. C’est difficile de faire comprendre aux partenaires institutionnels qu’on est investit à 100% et qu’on a besoin de réactivité en face et puis on prend aussi des risques financiers qu’ils n’ont pas toujours l’air de mesurer. Une coopérative d’habitant ce n’est pas un promoteur immobilier avec des fonds illimité.

Peux-tu nous citer 2 choses que tu n'avais pas imaginées en intégrant ce projet ?

Parfois ce qui est dur c’est le facteur humain, faire le consensus n’est pas évident et cela prend aussi beaucoup de temps. Ce qui m’a aussi impressionné, c’est le nombre de proches qui suivent cette histoire à rebondissement, je passe des heures à raconter tout ça tout au long de l’année... ça va faire du monde le jour de la crémaillère !!

Merci Jérémie ! Et rendez-vous très bientôt pour un nouveau portrait !

1 commentaire: