FAQ

Foire aux questions

Quelle est la différence entre coopérative d'habitants et habitat participatif ?

L’habitat participatif est une démarche par laquelle plusieurs particuliers s’associent pour organiser ensemble leurs logements, le plus souvent composés d’espaces privatifs et d’espaces communs. L’habitat participatif peut prendre de nombreuses formes dont celle d’une coopérative d’habitants.

Les coopératives d’habitant reposent sur un montage juridique et financier spécifique : une société coopérative à actions simplifiées est créée pour gérer les logements. Pour avoir un logement dans la coopérative, les habitants doivent devenir associés de la coopérative en souscrivant des parts sociales qui leur permettront ensuite de signer un bail avec la coopérative.

Pour plus d’informations sur les particularités des coopératives d’habitants, vous pouvez consulter le site d’Habicoop.

Comment faire pour rejoindre votre projet de coopérative d'habitants ?

La réponse à cette question est disponible sur notre site.

Comment faire pour vous signaler mon intérêt pour la salle du RDC ? 

Vous avez des idées, des envies concernant le local au rez-de-chaussée ? N’hésitez pas à utiliser notre formulaire de contact sur ce blog ou à nous envoyer directement un mail à gargousse [at ] gmail.com.

Pourquoi les collectivités locales soutiennent-elles des coopératives d'habitants comme la gargousse ?

Les collectivités locales, à travers différents dispositifs, favorisent le développement du logement dans l'intérêt de tous : aide pour l'accession à la propriété, soutien à la construction pour augmenter le nombre de logements, financement du logement social pour des logements accessibles à tous, amélioration de l'efficacité énergétique, rénovation des bâtiments anciens, innovation etc. (http://www.grandlyon.com/metropole/habitat-et-logement.html). Elles soutiennent également de nombreux équipements à disposition des habitants : piscine, bibliothèques, salles municipales etc. D'autres dispositifs favorisent la mixité sociale, le vivre ensemble.

La Gargousse porte un projet de société qui concentre toutes ces dimensions d'intérêt collectif (pour plus de détails vous pouvez consulter notre site et notre blog), mais au prix actuel du foncier, ce projet ne pourrait pas voir le jour sans un appui politique. Aujourd'hui dans de nombreuses communes, seuls des bailleurs ou des promoteurs ont les moyens d'acquérirdu foncier au prix du marché. Les collectivités locales font donc le choix politique de soutenir ces projets pour diversifier l'attribution de leur foncier, diversifier les manières d'habiter la ville, et soutenir le développement de cette nouvelle forme d'habitat.

La métropole de Lyon soutient activement le projet de La Gargousse en proposant la mise à disposition à titre gracieux un petit immeuble sur du long terme (bail emphytéotique de 70 ans). Actuellement très délabré, celui-ci nécessite une rénovation complète et un entretien au fil des années, qui seront financé par un emprunt, lui-même remboursé par les loyers successifs des habitants qui seront également coopérateurs. Les habitants coopérateurs ne tireront pas de bénéfice financier personnel en dehors du fait de payer un loyer modéré. Ils se succéderont au fil des déménagements et des générations...

La Gargousse bénéficie également d'un investissement bénévole très important des premiers habitants qui totalise plusieurs milliers d'heures. Nous espérons que les coopératives du futur bénéficieront de cette expérience accumulée et que leur montage sera sensiblement plus facile.

La Gargousse, c'est un projet de bobos, non ?

Ce reproche est souvent fait aux projets d'habitat participatif et par extension aux coopératives d'habitants.

Le mot « bobo » a sans doute autant de significations qu’il y a d’individus qui l’emploient. Il nous semble qu’en y regardant de plus près, tout le monde peut finir par être le « bobo » de quelqu’un, et nous ne souhaitons pas rentrer dans ces considérations terminologiques qui aboutissent surtout à nous diviser.

Notre réponse à ces critiques est de nous concentrer sur l’aboutissement de notre projet et d’essayer, avec nos moyens et nos limites, de concrétiser les valeurs qui nous paraissent essentielles pour le vivre-ensemble aujourd’hui.