Le projet

Un projet social et collectif


En France, les coopératives d'habitants sont une forme d'habitat encore peu connu, et sont donc parfois considérées comme des projets défendant avant tout l'intérêt de quelques particuliers.

Pourtant, les coopératives d’habitants sont déjà largement développées dans d’autres pays (Europe du Nord, Allemagne, Québec...) où les spécificités de leur montage juridique et financier ont porté leurs fruits pour développer une autre forme d’habitat, plus participative et en dehors de la spéculation immobilière.

Pour que ce modèle se développe en France, il faut que des projets voient le jour et prouvent la viabilité des coopératives d'habitants dans notre pays ainsi que leur intérêt collectif. Cet intérêt se retrouve dans de nombreux aspects de notre projet.

Défense d'une accessibilité au logement la plus grande possible :

  • notre coopérative est fondée sur un modèle financier avec un prêt locatif social (PLS), ce qui nous permettra ensuite de louer nos logements pour un loyer le moins élevé possible
  • notre projet cherche donc à maintenir du logement social en centre-ville afin d’y assurer une véritable mixité au quotidien, seule garantie de la pérennité du vivre-ensemble 
  • notre montage financier fixe également un cadre permettant à la coopérative d’amortir des difficultés financières ponctuelles des associés (aléas de paiement du loyer), tout en se donnant une limite pour ne pas mettre en danger la viabilité économique du projet

Inscription dans une démarche nationale favorisant le développement des coopératives en France : 

  • nous avons choisi de monter notre projet en partenariat avec l’association Habicoop qui soutient plusieurs projets de coopératives d’habitants en France 
  • ce partenariat nous permet de réaliser un partage de compétences et d’expériences entre coopératives, et de mettre tous ces projets en relation les uns avec les autres afin de viser une échelle de développement nationale

Démarche contre la spéculation immobilière : 

  • les difficultés que rencontrent de nombreux ménages pour se loger aujourd’hui sont une conséquence de la spéculation immobilière qui a fait monter les prix du logement de manière exponentielle
  • les statuts de notre coopérative d’habitants ont été rédigés afin de la sortir de cette spirale spéculative : en pratique, pour rentrer dans la coopérative, il faut faire l’acquisition de parts sociales. En sortant de la coopérative, ces parts ne peuvent être revendues qu’à leur coût d’achat, simplement indexé sur l’IRL afin qu’elles ne se dévaluent pas
  • dans ce modèle, le coût du logement reste donc proportionné au coût de la vie

Volonté de minimiser l’empreinte écologique de  l’habitat : 

  • nous avons privilégié une solution de réhabilitation de l’ancien, par rapport au bâti neuf
  • nous prendrons en compte du bilan énergétique et écologique global (énergie grise, analyse du cycle de vie etc.) dans le choix des matériaux
  • nous avons choisi une conception architecturale minimisant l’empreinte écologique
  • les équipements communs permettent des économies d’échelle et donc une utilisation plus raisonnée des ressources

Création d’un habitat en ville plus intelligent : 

  • notre projet a une dimension humaine alliant d’une part des logements privatifs et, d’autre part, des espaces et des équipements mutualisés permettant de rentabiliser la place disponible
  • les espaces sont conçus, choisis, et envisagés à plusieurs afin de diversifier le plus possible les usages qui pourront en être faits
  • des mixités : sociale, générationnelle, culturelle etc.

Intégration du projet dans un quartier, celui de la Guillotière à Lyon : 

  • nous souhaitons établir un partenariat durable avec des acteurs du développement social et solidaire du quartier
  • notre salle au rez-de-chaussée proposera des espaces et équipements ouverts à d’autres acteurs du quartier pour y créer un nouveau lieu de vie et de rencontre géré par et pour les habitants

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